Rétrospective

Avant-première du film L’Empreinte de l’Ange de Safy Nebbou et rencontre avec son interprète Sandrine Bonnaire

Avant-première du film L’Empreinte de l’Ange de Safy Nebbou et rencontre avec son interprète Sandrine Bonnaire

Kult-Kino Atelier.

« Duo de mères inquiétantes à la manière de Hitchcock » (Le Monde 19/8/908), « drame d’une grande justesse psychologique » (Le Temps 13/8/08), L’Empreinte de l’Ange met Sandrine Bonnaire face à une femme fragile en instance de divorce (Catherine Frot), qui, apercevant sa fille, la petite Lola, à un goûter d’anniversaire, la prend pour sa propre fille, qu’elle a perdu, et s’obstine à tenter de s’immiscer dans sa vie.

Nos membres bénéficient d’une réduction importante (entrée à 10 CHF au lieu de 16) pour la séance (le film sortira le 5 février) et cette rencontre avec une des personnalités les plus captivantes du cinéma français actuel.

Septième d’une famille de onze enfants, Sandrine Bonnaire a fait irruption sur les écrans à 16 ans dans le film de Maurice Pialat A nos amours qui lui vaut un César du Meilleur jeune espoir en 1984. Dès 1986, elle obtient le César de la Meilleure actrice pour son étonnante interprétation d’une jeune SDF dans Sans Toit ni Loi d’Agnès Varda, et en 1995, le prix d’interprétation à Venise pour son rôle de domestique analphabète dans La Cérémonie de Claude Chabrol, avec qui elle a également tourné Au coeur du mensonge. Connue pour ses choix exigeants, elle a travaillé avec la plupart des grands réalisateurs du "cinéma d’auteur" français, Pialat bien sûr pour qui elle incarnera aussi Mouchette dans Sous le ciel de Satan, Raymond Depardon (La captive du désert), Jacques Rivette (Jeanne La Pucelle, et Secret Défense), Claude Sautet (Quelques jours avec moi), Jacques Doillon, André Téchiné et Patrice Leconte, ce qui ne l’a pas empêchée de tâter de la comédie avec Philippe Lioret (Mademoiselle en 2001, L’Equipier en 2004, Je crois que je l’aime en 2008), au feuilleton télévisé (Une femme en blanc, d’Aline Isserman), à la fresque historique grand public (Est-Ouest de Régis Wargnier) et au mélo (C’est la vie, de Jean-Pierre Améris), ou de passer derrière la caméra pour réaliser un documentaire sur sa soeur autiste, Elle s’appelle Sabine, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes en 2007.

La manifestation étant publique, réservation conseillée par Tél. 061 272 87 81 (de 12h à 21h15) ou Internet www.kultkino.ch