Rétrospective

Gauguin, la résurrection du primitif? par Philippe Dagen

Gauguin, la résurrection du primitif? par Philippe Dagen

Fondation Beyeler, Riehen

Normalien, agrégé d’histoire, professeur à la Sorbonne et critique d’art au journal Le Monde, Philippe Dagen est un des meilleurs spécialistes de l’art moderne et contemporain qu’il défend souvent contre ses détracteurs. Ainsi, dans La haine de l’art (Grasset, 1997), puis dans L’Art impossible, De l’inutilité de la création dans le monde contemporain (Grasset, 2002), il plaide la cause des jeunes créateurs en butte aux académismes de tout genre. Pour lui, les musées ressemblent trop souvent à des sarcophages et le culte du passé nous empêche d’apprécier les œuvres de notre temps.
Philippe Dagen a également consacré plusieurs ouvrages à l’art de la Belle Epoque et de la Première Guerre: Pour ou contre le fauvisme (Somogy, 1994), Le Silence des peintres,Les artistes face à la Grande Guerre (Fayard, 1996). Il a aussi publié quatre romans, où l’humour s’allie à l’émotion, tous publiés chez Grasset: Le jugement dernier (1989), La Guerre (1996), Les Poissons rouges (2000), Arthur Cravan n’est pas mort noyé (2006). Celles et ceux qui désirent se préparer à sa conférence se reporteront d’autant plus facilement à son étude, Le Peintre, le poète, le sauvage, les voies du primitivisme dans
l’art français, qu’elle est disponible en édition de poche (Flammarion, coll. « Champs ».

En association avec la Fondation Beyeler et la Société d’Etudes Françaises de Bâle.