Rétrospective

Histoires de portes, histoires de passages, un savoit partagé, par Pascal Dibie

Le Centre, Eglise française réformée, Holbeinplatz 7.

Objet si quotidien qu’il nous paraît totalement familier, la porte a pourtant connu bien des avatars, changeant de forme, d’usage et de sens au cours des âges et suivant les civilisations. C’est donc à un voyage plein d’humour dans le temps et l’espace que nous invite Pascal Dibie, un ethnologue hors du commun, s’intéressant aussi bien (entre autres) à Tarzan qu’à l’Amazonie. Nous avions déjà eu le plaisir de le recevoir en 2008, où il était venu nous parler des transformations d’un village en Bourgogne passé au cours des vingt dernières années de l’ère rurale à la modernité. Là, il nous entraînera de la mythique porte d’Ishtar à Babylone aux ponts-levis des châteaux forts, des portes en papier du Japon à celles des yourtes de Mongolie, de la porte du Paradis aux portes du corps en passant par le protocole quasi monarchique régissant le passage des portes de l’Elysée. Tout un programme !

Professeur à l’Université Paris 7 Diderot-Sorbonne où il co-dirige le pôle de Recherche des Sciences de la Ville, écrivain, directeur des collections "Traversées" et "Suites-sciences humaines" aux éditions Metailié, il est l’auteur de nombreux livres, alliant l’écriture romanesque et sa connaissance de l’ethnologie, comme La Passion du regard, essai contre les sciences froides. Son Ethnologie de la chambre à coucher a été traduite en 15 langues, vendue à 30 000 exemplaires et reprise en édition de poche, comme La Tribu sacrée, ethnologie des prêtres. Son Ethnologie de la porte est parue aux éditions Métailié en août dernier.

Participation aux frais pour les non membres 10 CHF, étudiants 5 CHF. Suivi d’un verre.