Rétrospective
Hommage à Jean Gabin
Au Stadtkino Basel.
Nous sommes associés à cet hommage à Jean Gabin que présente le Stadtkino Basel et pour laquelle nos membres bénéficient d’une réduction de 50 % (sur présentation de la carte de membre à jour).
Doté d’un charisme qui n’a pas fait battre que les cils de la caméra, Jean Gabin et ses célèbres répliques, comme le fameux « T’as d’beaux yeux tu sais » à Michèle Morgan dans Le quai des brumes, ont marqué les esprits. Avec 84 millions de spectateurs devant ses films, ce monstre sacré du cinéma français a côtoyé Ventura, Blier, Belmondo, Delon, de Funès ou Bourvil, a tourné dans des films prestigieux de Duvivier et Renoir, mais aussi déclamé les dialogues de Michel Audiard. Que ce soit dans les plus grands films, les plus beaux rôles, ou pour d’autres tournages plus conventionnels, il a décliné son personnage sous toutes les formes, passant du romantique au prolo, du héros, du pacha au personnage tragique. Avec sa filmographie qui retrace les grands succès et les grands classiques du cinéma, Il est une des figures incontournable des écrans noirs, à la fois acteur populaire et incroyable artiste. Une popularité et un sens de l’interprétation qui n’ont jamais été démentis. En témoigne la création posthume du Prix Jean Gabin qui de 1981 à 2006 récompensa les meilleurs espoirs masculins du cinéma français. La sélection du Stadtkino donne un bel aperçu de son talent (Dates et horaires sous réserve, vérifier sur le site du Stadtkino):
•PEPE LE MOKO (1936) de Julien Duvivier, avec Jean Gabin, Mireille Balin et Gabriel Gabrio. Scénario et dialogues d’Henri Jeanson. Recherché par la police, Pépé le Moko, chef d’une bande de malfaiteurs, s’est réfugié dans la Casbah d’Alger, entouré d’un réseau de protection. Survient une demi-mondaine très belle, en voyage touristique, dont il s’éprend, risquant tout pour elle. Vendredi 13 à 20h, samedi 14 à 22h15, samedi 28 à 15h15.
• LE QUAI DES BRUMES (1938), de Marcel Carné, avec Jean Gabin, Michel Simon, Michèle Morgan. D’après le roman de Pierre Mac Orlan, adaptation et dialogues de Jacques Prévert. Prix Louis Delluc 1938, Lion d’Or à Venise, Prix Méliès, Meilleur film étranger pour 1939 aux USA et au Canada. Un déserteur rencontre une jeune fille, dans un port où il tente de se cacher. Tout de suite, ils tombent amoureux l’un de l’autre. Malheureusement, de mauvais garçons vont croiser leur route et le destin va se montrer inexorable. Dimanche 1er à 17h30, lundi 2 à 15h15, vendredi 6 à 20h.
•LA BETE HUMAINE (1938), de Jean Renoir, avec Jean Gabin, Simone Simon, Fernand Ledoux. D’après le roman d’Emile Zola. Victime de pulsions meurtrières, Jacques Lantier ne se trouve bien qu’en compagnie de la Lison, la locomotive à vapeur avec laquelle il fait la ligne Paris – Le Havre. Il tombe pourtant amoureux de la jeune et jolie épouse du sous-chef de gare du Havre, qui lui suggère bientôt de supprimer son mari. Pris d’un coup de folie, c’est elle qu’il tue. Dimanche 15 à 17h30, samedi 21 à 20h, dimanche 22 à 15h15.
•LE JOUR SE LEVE (1939), de Marcel Carné, avec Jean Gabin, Jules Berry, Alertty. Amoureux d’une jeune fleuriste qui l’a toujours gentiment repoussé pour l’amour d’un montreur de chiens, un ouvrier sableur, François assassine cet homme par jalousie et par misère. Tandis que la police assiège l’immeuble où il s’est réfugié, il repasse dans sa tête les évènements qui l’ont conduit au crime. Dimanche 8 à 13h30, samedi 14 à 18h, mercredi 18 à 21h, vendredi 20 à 15h15.
•TOUCHEZ PAS AU GRISBI (1954), de Jacques Becker, avec Jean Gabin, Lino Ventura, Jeanne Moreau. Un truand quinquagénaire, songeant à prendre sa retraite, réussit avec son meilleur ami un coup qui doit assurer leurs vieux jours. Mais une chanteuse de cabaret, maîtresse du copain, raconte tout au caïd d’une autre bande. « D’après un roman d’Albert Simonin, une véritable étude de la pègre parisienne, loin des conventions de la série noire. Gabin trouve là son second souffle ». (Le Monde, 10 avril 2011). Lundi 2 à 20h, samedi 7 à 17h30, mercredi 11 à 21h.
•FRENCH CANCAN (1954), de Jean Renoir, avec Jean Gabin, Fançoise Arnoul. (Suite à un problème de dernière minute, le film remplace La Grande illusion, que avions annoncé dans notre programme "papier"). Le directeur du « Paravent Chinois », une salle de spectacle à Montmartre, décide de remettre à la mode le cancan en faisant construire le Moulin Rouge. Il engage Nini, une jeune lavandière, et devient son amant. Dimanche 15 à 15h15, vendredi 20 à 20h, vendredi 27 à 17h30.
• VOICI LE TEMPS DES ASSASSINS (1956), de Julien Duvivier, avec Jean Gabin, Danièle Delorme, Gérard Blain, Robert Arnoux. Un restaurateur prospère du quartier des Halles à Paris voit arriver dans son restaurant une jeune femme désemparée dont il tombe très vite amoureux. Mais il ignore qu’elle est guidée par son ex-femme, afin de le séduire et de lui soutirer toute sa fortune… Samedi 7 à 22h15, dimanche 8 à 17h30.
•DES GENS SANS IMPORTANCE (1955), d’Henri Verneuil, avec Jean Gabin, Françoise Arnoul, Pierre Mondy. Un routier, marié, tombe amoureux d’une jeune serveuse de restaurant. Mal compris et mal aimé chez lui, père de deux enfants qui le déçoivent, il rompt avec son passé et recommence sa vie avec elle. Mais la fatalité s’en mêle… Vendrfedi 20 à 22h15, samedi 28 à 20h, dimanche 29 à 13h30.
•LA TRAVERSEE DE PARIS (1956), de Claude Autant-Lara, avec Jean Gabin, Bourvil (Prix d’interprétation masculine à la Mostra de Venise), Louis De Funès. Sous l’occupation, à Paris, un chauffeur de taxi, Martin, gagne sa vie en transportant de la viande pour le marché noir. Son complice habituel est arrêté alors que l’épicier égorge un cochon. Ne se voyant pas porter tout seul les 100 kilos de viande, il trouve un nouveau compère, qui s’avère catastrophique…. Dimanche 1er à 13h30, jeudi 5 à 19h15, lundi 9 à 21h.
•UN SINGE EN HIVER (1961), d’Henri Verneuil, avec Jean Gabin, Suzanne Flon et Jean-Paul Belmondo. D’après le roman d’Antoine Blondin. Albert Quentin, hôtelier en Normandie, boit, nostalgique de son passé aventureux dans le corps expéditionnaire en Chine. Pendant les bombardements, il promet à sa femme de ne plus toucher à un verre si l’hôtel est épargné. Promesse tenue jusqu’à l’arrivée de Fouquet qui va rompre la monotonie de sa vie. Vendredi 6 à 15h15, jeudi 12 à 18h, lundi 16 à 21h.
•LE CLAN DES SICILIENS (1969), d’Henri Verneuil, avec Alain Delon, Jean Gabin et Lino Ventura. Scénario de José Giovanni d’après un roman d’Auguste Le Breton. Vittorio Malanese, chef du clan des Siciliens, organise l’évasion du truand Roger Sartet pour l’aider à réaliser un audacieux hold-up. Avec trois monstres sacrés et une musique inoubliable d’Ennio Morricone, un des plus grands succès du cinéaste. Mercredi 4 à 21h.
•DEUX HOMMES DANS LA VILLE (1973), de José Giovanni, avec Jean Gabin, Alain Delon, Mimsy Farmer. Un éducateur de prison veille sur la réinsertion sociale d’un ancien détenu qu’un inspecteur de police s’acharne à faire rechuter. Lundi 23 à 18h30, jeudi 26 à 21h, lundi 30 à 18h30.