Rétrospective

Le Centenaire du Sacre du Printemps, par Robert Piencikowski

Le Centenaire du Sacre du Printemps, par Robert Piencikowski

Le Centre de l’Eglise française réformée, Holbeinpatz 7 à Bâle.

Créé le 29 mai 1913 au Théâtre des Champs-Elysées, à Paris, Le Sacre du Printemps, du duo Stavinsky-Nijinski, déclencha un scandale mémorable et marqua un tournant dans l’histoire de la musique et du ballet. Commande des Ballets Russes de Diaghilev, l’œuvre, sous-titrée Tableaux de la Russie païenne, s’imposa rapidement comme la pierre fondamentale de la musique du XXe siècle. Le Théâtre des Champs-Elysées, qui célèbre lui aussi son centenaire cette année, lui consacre toute une série de festivités : trois versions du ballet, l’originale de Nijinski de 1913 (remontée par Millicent Hodson et Kenneth Archer), une nouvelle création de la chorégraphe berlinoise Sasha Waltz, et la célèbre version de Pina Bausch créée en 1975, un ballet du chorégraphe anglais Akram Khan inspiré du Sacre, et trois exécutions symphoniques, sans parler d’une Soirée Gabriel Astruc le 28 mai au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, où sera interprétée la version pour piano du Sacre, et un colloque.

Détentrice des archives Stravinsky, la Fondation Paul Sacher célèbre l’occasion en publiant une Edition du Centenaire en trois volumes avec les fac-similés du manuscrit autographe complet de la partition annotée par le compositeur et de sa réduction pour piano à quatre mains, complétés d’un ensemble d’essais musicologiques de pointe ouvrant des perspectives nouvelles sur l’œuvre et son impact. Membre de la Fondation, auteur d’un de ces textes, musicologue réputé qui participe aussi à la Rencontre Sacre et Modernité des 30 et 31 mai au Théâtre des Champs-Elysées, notre ami Robert Piencikowski, membre du Comité de l’Alliance française de Bâle, est particulièrement bien placé pour nous en parler.

Suivi d’un verre.
Participation aux frais pour les non membres : 10 CHF, étudiants 5 CHF.