Rétrospective

Hommage à Marcel Carné

Hommage à  Marcel Carné

Stadtkino Basel.

Nous sommes associés à cette rétrospective Marcel Carné que présente le Stadtkino Basel et pour laquelle nos membres bénéficient d’une réduction de 50 % (sur présentation de la carte de membre à jour).

Ce « cinéaste de la poésie noir d’un Paris perdu » comme écrivait le Monde dans sa nécrologie (2/11/96) était un maître du réalisme poétique. Fils d’ébéniste, il fit ses premières armes comme assistant de Jacques Feyder avant d’entrer dans la légende du 7ème art pour la série de films qu’il réalisa entre 1936 et 1945 avec Jacques Prévert comme scénariste et dialoguiste : Drôle de drame, Le jour se lève, Quai des brumes, Les Visiteurs du soir, Les enfants du paradis, ou Hôtel du Nord sur une adaptation de Jean Aurenche et Henri Jeanson. Décors de Trauner, musiques de Kosma, interprètes inoubliables comme Jean-Louis Barrault, Louis Jouvet, Arletty, Jean Gabin ou Michèle Morgan : de quoi alimenter délicieusement sa nostalgie…

Au programme:

NOGENT, ELDORADO DU DIMANCHE, 1929. Le premier film de Carné, un court-métrage de 17 minutes réalisé avec l’aide d’un ami comédien et une petite caméra portative qui ne permettait de filmer que 20 secondes à la fois. Le phénomène social des guinguettes qui vit des milliers de Parisiens quitter la capitale pour aller guincher sur les bords de la Marne.

HÔTEL DU NORD, 1938. Avec Arletty et Louis Jouvet. D’après le roman d’Eugène Dabit, adaptation d’Henry Jeanson et Jean Aurenche. Un hôtel proche du canal Saint-Martin autour duquel se croisent de nombreux personnages riches en couleur.

DRÔLE DE DRAME (1937), d’après The lunatic at large de Storer Clouston, adaptation et dialogues de Jacques Prévert. Avec Françoise Rosay, Michel Simon, Louis Jouvet, Jean-Pierre Aumont, Jean-Louis Barrault. Un chef d’œuvre d’humour décalé, de vaudeville à la française et de burlesque à l’américaine.

QUAI DES BRUMES (1938), d’après le roman de Pierre Mac Orlan, adaptation et dialogues de Jacques Prévert. Prix Louis Delluc 1938, Lion d’Or à Venise, Prix Méliès, Meilleur film étranger pour 1939 aux USA et au Canada. Avec Jean Gabin, Michèle Morgan, Michel Simon et Pierre Brasseur. Un déserteur rencontre une jeune fille, dans un port où il tente de se cacher. Tout de suite, ils tombent amoureux l’un de l’autre. Le destin va se montrer inexorable.

LE JOUR SE LÈVE (1939), avec Jean Gabin, Jules Berry, Arletty, Jacqueline Laurent. Adaptation et dialogues de Prévert. Raconté en trois flash-back, une forme révolutionnaire à l’époque, un récit où la fatalité domine, entièrement tourné en studio pour ne rien laisser au hasard.

LES VISITEURS DU SOIR (1942), de Marcel Carné, avec Arletty, Fernand Ledoux, Marie Déa… 1485, Satan envoie sur Terre deux diablotins pour semer désordre et désespoir. L’un d’eux tombe amoureux de celle à qui il n’aurait dû apporter que tourments et déraison…

LES ENFANTS DU PARADIS (1945), avec Arletty, Jean-Louis Barrault, Pierre Brasseur, Marcel Herrand, Maria Casarès. Le chef d’œuvre de Carné. Dans le décor du Boulevard du crime de 1840, reconstitué en studio en pleine occupation, trois hommes se disputent l’amour de la belle Garance (le plus beau rôle d’Arletty), attirée, elle, par le timide mime Debureau…

LES PORTES DE LA NUIT, 1946. d’après Le Rendez-Vous, ballet de Jacques Prévert, Joseph Kosma, Brassaï et Roland Petit. Adaptation et dialogues : Jacques Prévert. Avec Yves Montand, Nathalie Nattier, Pierre Brasseur, Serge Reggiani, Jean Vilar dans le rôle du destin, et une chanson, Les feuilles mortes, qui fera le tour du monde.

THERESE RAQUIN, 1953. Inspiré du roman d’Emile Zola, avec Simone Signoret et Raf Vallone.

LES TRICHEURS, 1958. Un tableau de la jeunesse déboussolée du Saint-Germain des Prés d’après-guerre, avec Pascale Petit, Jacques Charrier, Laurent Terzieff, et Jean-Paul Belmondo, qui remporta de nombreux prix et fut le plus grand succès de la saison 1958-59 en France.

Pour les dates et horaires de projection, qui ne nous ont pas été communiqués à ce jour, vérifier directement au cinéma: tél. +41 (0)61 272 66 89, sur le site du Stadtkino: www.stadrkinobasel.ch ou dans la presse