Rétrospective

Hommage à Romy Schneider

Hommage à Romy Schneider

Au Au Stadtkino Basel.
Entrée par le jardin de la Kunsthalle.

Nous sommes associés à cette grande rétrospective Romy Schneider que présente le Stadtkino Basel et pour laquelle nos membres bénéficient d’une réduction de 50 % (sur présentation de la carte de membre à jour).

Lancée par la série des Sissi, grande amie d’Alain Delon avec qui elle vécut une passion orageuse, l’actrice, née en Autriche, passa quelques années à Hollywood mais c’est en France que se déroula l’essentiel de sa carrière. Elle y obtint deux fois le César de la meilleure actrice, et la Victoire du cinéma français qui la sacra en 1964 « Meilleure actrice étrangère de l’année ». Sa beauté, son tempérament passionné, sa pointe d’accent allemand fascinaient le public. Morte à 44 ans au sommet de sa carrière, elle aurait eu 70 ans cette année. Visconti, Orson Welles, Zulawski, Deray lui donnèrent de grands rôles tragiques, Claude Sautet, avec qui elle tourna cinq films, en fit son égérie, et elle tourna avec la plupart des grands réalisateurs français de son époque.

Au programme:

SISSI, d’Ernst Marischka (1955), avec Karlheinz Böhm. Accompagnant à la cour d’Autriche sa mère et sa soeur aînée promise au futur empereur, la jeune Sissi s’échappe dans le parc pour une promenade en solitaire et rencontre sans le savoir l’héritier impérial… Les dimanche 24 août à 15h15 et mercredi 27 août à 18h30.

SISSI DIE JUNGE KAISERIN (SISSI IMPERATRICE), de Ernst Marischka (1956). Sissi est maintenant l’impératrice d’Autriche-Hongrie. Ce qui ne va pas sans heurts puisque sa nature spontanée et enjouée se retrouve confrontée aux rigueurs dues à son rang… Dimanche 31 août à 15h15 et jeudi 4 septembre à 18h30.

SISSI SCHICKSALSJAHRE EINER KAISERIN (SISSI FACE À SON DESTIN) de Ernst Marischka (1957). L’Empire est agité par des révolutionnaires hongrois indépendantistes. Sissi décide son époux à partir en Hongrie afin de calmer les esprits… Dimanche 7 septembre à 15h15 et mercredi 10 septembre à 18h30

FOREVER MY LOVE, d’Ernst Marischka (1962). Un montage condensé des trois épisodes pour les USA. Jeudi 21 août à 18h30 et vendredi 12 septembre à 22h15

MÄDCHEN IN UNIFORM (JEUNES FILLES EN UNIFORME), de Geza von Radvanyi (1958). Avec Lili Palmer. Drame dans une institution très stricte pour jeunes filles de la noblesse : Manuela, qui y a été placée à la mort de sa mère, tombe amoureuse de son institutrice et tente de se suicider. En août, les vendredi 22 août à 15h15 et lundi 25 à 21h.

LA VOLEUSE, de Jean Chapot (1966) Avec Michel Piccoli et Hans Christian Blech. Julia, mariée depuis deux ans, avoue à son mari qu’elle a eu un enfant six ans plus tôt et qu’elle l’a abandonné. Obsédée par le désir de le récupérer, elle finit par l’enlever. Le père adoptif, effondré, monte sur la cheminée de l’usine où il travaille et menace de sauter si l’enfant ne lui est pas rendu… En août, le dimanche 24 août à 13h30, et en septembre les mercredi 3 à 18h30, samedi 6 à 15h15, samedi 13 à 15h15.

LA PISCINE, de Jacques Deray (1968). Avec Alain Delon et Maurice Ronet. Jean-Paul et Marianne forment un couple idéal et coulent des jours heureux dans leur villa de Saint-Tropez. Arrivent l’ancien amant de Marianne, et sa fille, adolescente incendiaire. La tension monte. Vendredi 22 août à 20h et samedi 23 à 17h30.

LES CHOSES DE LA VIE, de Claude Sautet (1970) Avec Michel Piccoli et Léa Masari. Ejecté de sa voiture par un accident, un architecte d’une quarantaine d’années gît inconscient au bord de la route et se remémore sa vie, une jeune femme qu’il voulait quitter, sa femme et son fils… En septembre, les samedi 6 à 20h et dimanche 7 à 17h30

MAX ET LES FERRAILLEURS, de Claude Sautet (1971). Avec Georges Wilson, Bernard Fresson, François Périer. Un policier décide d’arrêter une bande de malfrats amateurs. Il leur tend un piège afin de pouvoir les surprendre en flagrant délit. Samedi 13 septembre à 22h15, dimanche 14 à 20h et mercredi 16 à 15h15

CESAR ET ROSALIE, de Claude Sautet (1972). Avec Yves Montand et Sami Frey. Deux hommes qui se disputent la même femme finissent par devenir amis. Cette dernière supporte difficilement de voir leur rivalité se transformer en amitié. En août, vendredi 29 à 20h et samedi 30 à 17h30.

L’IMPORTANT C’EST D’AIMER, d’Andrzej Zulawski (1974). Avec Fabio Testi, Jacques Dutronc. D’après La nuit américaine, de Christopher Frank. Une actrice de second plan et un reporter photographe vivent un amour contrarié par le milieu violent et pervers du show-biz dans lequel ils évoluent. Romy Schneider y obtient un César et un énorme succès public et critique. Samedi 30 août à 22h15, lundi 1 septembre à 21h et vendredi 5 à 15h15.

LA MORT EN DIRECT, de Bertrand Tavernier (1981). Avec Harvey Keitel, Harry Dean Stanton. Grâce à une caméra greffée dans son cerveau, Roddy filme tout ce qu’il voit. Katherine, atteinte d’un mal incurable, veut échapper à une agonie en direct à la télévision. Septembre, vendredi 12 à 20h, lundi 15 et mercredi 24 à 18h30.

FANTASMA D’AMORE, de Dino Risi (1981). Avec Marcello Mastroianni, Eva Maria Meineke. Un homme rencontre par hasard Anna, son ancienne maîtresse, dont on lui dit qu’elle est morte depuis trois ans. Vendredi 12 septembre à 20h, lundi 15 et mercredi 24 septembre à 18h30

GARDE À VUE, de Claude Miller (1981). Avec Lino Ventura et Michel Serrault. Soupçonné de l’assassinat de deux petites filles, un notaire est mis en garde à vue pendant la nuit du jour de l’an. En septembre, les dimanche 28 à 13h15 et lundi 29 à 21h15.

LA PASSANTE DU SANS SOUCI, de Jacques Rouffio et Jacques Kirsner (1982). Avec Michel Piccoli et Helmut Griem. En 1981, Max Baumstein abat l’ambassadeur du Paraguay à Paris avant de se constituer prisonnier : l’homme était un ancien officier nazi responsable de la mort de ses parents. Le dernier film de Romy Schneider, saisissante dans le double personnage de l’épouse du justicier et de sa mère adoptive dans les années de guerre. Septembre, les vendredi 26 à 20h et samedi 27 à 17h45 et le dimanche 28 à15h15.

LUDWIG, de Luchino Visconti (1973). Avec Silvana Langano, Gert Frobe, Helmut Berger. La fin du règne de Louis II de Bavière, destitué pour avoir mené son royaume au bord de la faillite par passion pour les arts. Par amitié pour Visconti, Romy Schneider y a repris le rôle d’Elizabeth d’Autriche, plus âgée et cynique. En septembre, les dimanches 7 à 19h15 et 14 à 13h30.