Rétrospective

Rétrospective François Truffaut au Stadtkino Basel

Rétrospective François Truffaut au Stadtkino Basel

Nous sommes associés à cet hommage à François Truffaut que présente le Stadtkino Basel et pour laquelle nos membres bénéficient d’une réduction de 50 % (sur présentation de la carte de membre à jour).

Réalisateur, acteur, producteur, scénariste, dialoguiste, auteur, adaptateur, François Truffaut est une des personnalités les plus attachantes du cinéma français. Après une enfance douloureuse, dont il s’inspira dans le film qui l’a lancé, Les Quatre cents coups (prix de la mise en scène au festival de Cannes 1959), ce cinéphile et lecteur passionné, pourfendeur de la « tradition française » aux Cahiers du Cinéma dès les années 1950, devint le chef de file de la Nouvelle Vague, développant un registre personnel, sensible, un peu écorché, parfois violent, toujours sensible. Des Quatre cents coups à Vivement dimanche, son dernier film (1983), en passant par d’autres aventures de son célèbre personnage Antoine Doinel, Domicile conjugal et L’amour en fuite avec son acteur fétiche Jean-Pierre Léaud, Fahrenheit 451, La nuit américaine (Oscar du meilleur film étranger en 1973), ou Le dernier métro (trois Césars), la rétrospective donne un bel aperçu des multiples facettes de son talent.

Au programme:

LES QUATRE CENTS COUPS, 1959. Avec Jean-Pierre Léaud, acteur fétiche de la nouvelle vague. Premier long métrage de Truffaut : coup d’essai, coup de maître. Film largement autobiographique narrant la jeunesse difficile d’Antoine Doinel, adolescent fugueur qui finira dans un centre de l’Éducation surveillée. Grand prix de la mise en scène au festival de Cannes. Les jeudi 20 août à 18h30, vendredi 21 à 15h15, et jeudi 3 septembre à 21h.

TIREZ SUR LE PIANISTE, 1960. Avec Charles Aznavour, Marie Dubois, Nicole Berger, Michèle Mercier, Serge Davri. D’après un roman de David Goodis versant parfois dans la parodie. Un pianiste de bar doit affronter des gangsters qui sont à la poursuite de son frère. Les vendredi 21 août à 20h et dimanche 23 à 18h.

LA PEAU DOUCE, 1964. Avec Jean Dessailly, Françoise Dorléac et Nelly Benedetti, musique de Georges Delerue. Chronique d’un adultère. Un écrivain célèbre trompe sa femme avec une hôtesse de l’air puis la quitte. Les vendredi 21 août à 22h et lundi 24 à 18h30.

FAHRENHEIT 451, 1966. Avec Julie Christie et Oskar Werner. L’unique film en anglais de Truffaut, d’après un roman de science-fiction de Ray Bradbury. Dans une société totalitaire où les livres sont interdits, Montag, pompier chargé de les brûler, apprend au contraire à les aimer. Samedi 22 et vendredi 28 août à 20h, mercredi 26 à 18h30.

BAISERS VOLÉS, 1968. Avec Jean-Pierre Léaud et Claude Jade. Antoine Doinel, renvoyé de l’armée et réduit à travailler comme veilleur de nuit, détective privé puis dépanneur de télévision, va-t-il trouver l’amour ? Les vendredi 28 août à 22h15, dimanche 30 à 17h30 et vendredi 4 septembre à 20h30.
LA MARIÉE ÉTAIT EN NOIR, 1968. Avec Jeanne Moreau, Michel Bouquet, Jean-Claude Brialy, Charles Denner et Claude Rich. Un thriller implacable, d’après un roman de William Irish. Cinq hommes, jouant avec un fusil, abattent un homme par accident à la sortie de son mariage. La mariée orchestre une vengeance lente et raffinée. Les samedi 22 août à 22h15, samedi 29 à 17h30, mercredi 2 septembre à 21h.

LA SIRÈNE DU MISSSIPI, 1969. Avec Jean-Paul Belmondo, Catherine Deneuve et Michel Bouquet. Encore une fois, le scénario est inspiré d’un roman de William Irish. Louis Mahé, un des hommes les plus riches de l’île de la Réunion, devient la victime consentante d’une femme manipulatrice dont il tombe amoureux. Les samedi 29 août à 22h, dimanche 30 à 20h, samedi 5 septembre à 17h30 et vendredi 11 à 22h15.

DOMICILE CONJUGAL, 1970. Avec Jean-Pierre Léaud et Claude Jade. Cette comédie dramatique nous permet de retrouver Antoine Doinel. Toujours volage, il peine à trouver le bonheur dans le mariage. Vendredi 4 septembre à 22h15, dimanche 6 à 17h30, mercredi 16 à 21h, dimanche 20 à 13h30.

L’ENFANT SAUVAGE, 1970. Avec Jean-Pierre Cargol, François Truffaut, Françoise Seigner, Jean Dasté, Claude Miller. D’après le rapport de Jean Itard (interprété par Truffaut), médecin qui recueillit en 1878 un enfant incapable de parler trouvé seul et nu dans la forêt en Aveyron et essaya de l’apprivoiser et de l’éduquer. Dimanche 23 août à 13h30, lundi 31 à 21h, mercredi 2 septembre à 18h30.

LES DEUX ANGLAISES ET LE CONTINENT, 1971. Avec Jean-Pierre Léaud, Kika Markham, Stacey Tendeter. D’après un roman d’Henri-Pierre Roché (également auteur de Jules et Jim). Triangle amoureux entre Ann et Muriel, deux sœurs anglaises, et Claude, un jeune bourgeois parisien. Ce chef d’œuvre tenait particulièrement à cœur au cinéaste. Mercredi 3 septembre à 15h15, lundi 7 à 18h30, vendredi 11 à 20h.

LA NUIT AMÉRICAINE, 1973. Avec Jacqueline Bisset, Valentina Cortese, Jean-Pierre Léaud et François Truffaut. Truffaut devient Ferrand, réalisateur d’un film sentimental à Nice. Un film sur la réalisation d’un film, déclaration d’amour de Truffaut au cinéma. Oscar du meilleur film étranger. Jeudi 10 septembre à 21h, dimanche 13 à 17h30, lundi 14 à 21h, vendredi 18 à 15h15.

L’HISTOIRE D’ADÈLE H., 1975. Avec Isabelle Adjani et Bruce Robinson. D’après le Journal d’Adèle Hugo, la seconde fille de Victor Hugo. Ignorée par son père qui lui préférait sa sœur, morte noyée, elle tombe éperdument amoureuse d’un officier britannique qui la rejette et sombre dans la folie. Samedi 5 septembre à 15h15, dimanche 6 à 13h30, mercredi 9 à 21h.

L’HOMME QUI AIMAIT LES FEMMES, 1977. Avec Charles Denner, Brigitte Fossey, Leslie Caron, Nelly Borgeaud et Geneviève Fontanel. La passion inconditionnelle et exclusive d’un homme pour les femmes, toutes les femmes : les rousses, les blondes, les jeunes, les femmes mûres, les veuves, les femmes mariées… Jeudi 10 septembre à 18h30, samedi 12 et 19 à 15h15, jeudi 17 à 21h.

L’AMOUR EN FUITE, 1979. Avec Jean-Pierre Léaud et Claude Jade. Cinquième et dernier épisode des aventures d’Antoine Doinel, toujours instable, toujours volage, marié avec Christine dont il va divorcer. Jeudi 17 septembre à 18h30, mercredi 23 à 21h, samedi 26 à 17h30.

LE DERNIER MÉTRO, 1980. Avec Catherine Deneuve et Gérard Depardieu. Sans doute le film le plus connu de Truffaut. Pendant l’Occupation allemande, Lucas, juif allemand, est réfugié dans les sous-sols du théâtre Montmartre. Sa femme doit alors diriger seule les répétitions d’une pièce… Dix Césars dont celui du meilleur film. Lundi 21 septembre à 18h30, samedi 26 à 22h15, dimanche 27 à 17h30, lundi 28 à 20h.

LA FEMME D’À CÔTÉ, 1981. Avec Fanny Ardant et Gérard Depardieu. « Ni avec toi ni sans toi » : la passion dévorante, dévastatrice, à mort, d’un homme et d’une femme qui se sont aimés, puis quittés par instinct de survie, et, mariés chacun de leur côté, se retrouvent par hasard voisins huit ans plus tard. Dimanche 20 et vendredi 25 septembre à 17h30, jeudi 24 à 21h, et dimanche 27 à 13h30.

VIVEMENT DIMANCHE, 1983. Avec Fanny Ardant et Jean-Louis Trintignant. D’après The Long Saturday Night de Charles Williams. Un agent immobilier, accusé des meurtres de sa femme et de son amant, prend la fuite tandis que sa secrétaire, éprise de lui, mène l’enquête. Le dernier film de Truffaut. Dimanche 13 septembre à 13h30, samedi 19 à 17h30, vendredi 25 à 15h15 et mercredi 30 à 21h.

Tous les détails (en allemand) sur le site du Stadtkino Basel: www.stadtkinobasel.ch